•   

     

    Tout autour de chez moi, la nature est en pleine effervescence, une explosion de couleurs et de parfums.....

       Grâce à un doux mois de mai, avec alternances de périodes de pluies et de périodes de soleil...

      Si le mois de mai pouvait s'éterniser... Ce serait bien... "Ô temps suspend ton vol !"

     

    DSCF0252

     

    DSCF0253

    DSCF0255

    Textes et photos : Esclarmonde



    3 commentaires
  •    A la suite du cri du coeur d'Elo hier soir, je me suis rappelé d'un livre que j'ai lu il y a plusieurs années mais qui m'avait beaucoup marqué et qui avait été écrit par une vieille dame, 77 ans à l'époque et qui aurait 111 ans aujourd'hui si elle était encore en vie. Son discours, même aujourd'hui, est plus que jamais neuf et prend même une résonance particulière à notre triste époque... Je vous le fais partager en espérant que comme moi, vous l'apprécierez. 

     

       "A qui profite le progrès ? Pourquoi des journées de huit heures ? On pourrait supprimer le chômage en ne faisant que des journées de quatre à cinq heures et employer tout le monde. Apprendre à vivre très simplement : une table, quatre chaises, un lit, cela suffit, apprendre à profiter de nos loisirs, s'approcher le plus possible de la nature... Apprendre à lire, car lire c'est se fortifier l'esprit avec l'esprit des autres, s'imbiber le coeur de sentiments qui vous agréent, c'est lutter avec un auteur suivant que nos idées ou nos sentiments s'accordent avec les siens ou s'en séparent. Apprendre à vivre en sachant vivre et laisser vivre. Ne prendre dans la vie que les fleurs, des fleurs le parfum, laisser tomber cette religion qui a le plus d'adeptes, je parle de la religion de l'argent. Un auteur belge a dit : "Puissance de la bonté et de la douceur, c'est toi qui devrais gouverner le monde. Hélas ! Cette monnaie par trop idéale n'a pas cours sur notre planète..." Ce n'est pas vrai, il existe fort heureusement des  êtres pour lesquels elle existe. Je connais des couples, des familles où il n'y a que cette monnaie-là qui fonctionne, et c'est beau, c'est splendide et c''est vers ça que nous devons tendre tous autant que nous sommes.

       Je sais bien que l'on va me traiter d'utopiste, c'est vrai ! et je dis : pourquoi pas ! Il faut des utopies pour qu'un jour elles deviennent des réalités. Il y a moins d'un siècle, la sécurité sociale, les allocations de chômage, les congés payés étaient des utopies, aujourd'hui nous les avons et tout le monde trouve ça naturel. C'est pareil pour toutes choses, ce qui paraît pour toutes choses, ce qui paraît irréalisable pour l'heure sera une réalité demain. Avec moins d'égoïsme, moins d'indifférence nous devons arriver à plus de justice et plus d'égalité entre les hommes. Mais il faut s'y mettre tout de suite, ne rien attendre des "énarques".

    (...)

       Voila !

       Pour finir, puisqu'il faut finir, que dire de plus ?

       Non à la violence, non à l'injustice.

       Oui au pacifisme et l'Humain.

       Tant pis si cela ressemble à un slogan, pour moi c'est un slogan d'amour. J'y ai cru. J'y crois encore et toujours, jusqu'à mon dernier souffle de vie."

     

    Extrait de "La soupe aux herbes sauvages" d'Emilie Carles (1977). Livre que je vous recommande de part ailleurs, il n'a pas pris une ride...

     

    DSCF0015

     

     


    3 commentaires
  •  

    Endroit imaginé,

    endroit rêvé,

    Vrai paradis.

     

    Terre d'immensité,

    Terre d'éternité,

    Pour toute une vie.

     

    Rêve d'enfant,

    Endroit charmant,

    Très reposant.

     

    Beauté sacrée,

    Je viens m'y ressourcer,

    M'y reposer.

     

    Ne plus penser,

    Ne plus stresser,

    Eternel été.


    DSCF0064.JPG

    Environs de Sironne (commune de Saint-André-de-Rosans - Hautes-Alpes) Avril 2011

    Texte et photo : Esclarmonde



    2 commentaires
  •  

    Un nuage lourdement chargé de pluie,

    Lourd comme mon coeur endolori,

    Sombre comme mon âme meurtrie,

    Finit par déverser son trop plein de folie,

    De chagrin, de tourment et d'ennui,

    Sur ce sol desséché par l'oubli.


    DSCF0245

     

    Texte et photo : Esclarmonde



    5 commentaires
  •    Continuons notre promenade au Poil... C'est un village qui semble avoir été bombardé tellement les bâtiments sont ruinés. La plupart, il ne reste que des chicots de mûrs ou des piliers.... C'est un spectacle tout de même assez navrant même si la beauté de l'endroit donne une sorte de poésie bizarre à ces vestiges. Une maison a été reconstruite et est même occupée car on en voit sortir un homme qui nous dit bonjour. J'ai failli sursauter car on ne s'attend pas à trouver un être humain à cet endroit. Néanmoins, la petite placette avec la fontaine montre que l'endroit est de nouveau habité : de la vaisselle propre sèche au soleil.

       Un peu plus haut, un joli petit portail métallique donne sur le vieux cimetière. Celui-ci, minuscule et verdoyant semble sorti d'un roman de Pierre Magnan. Il est adossé contre une paroi rocheuse et de modestes petites tombes sont disséminées ça et là.

    DSCF9988

    DSCF9991

    DSCF9992

       De l'autre côté de la ruelle qui donne sur le portail du cimetière, se trouve l'église. Bien qu'en cours de restauration, elle est dans un triste état et je n'ose imaginer comment elle était avant ces travaux... Son emplacement est exceptionnel : le mur ouest donne sur un panorama à couper le souffle, on voit très loin en direction du mont Ventoux, de la montagne de Lure et de la Drôme.

     

    DSCF9987

    DSCF9993

    DSCF9995

    DSCF9996

    DSCF9997

     

       En redescendant en bas du village, je tombe sur une autre fresque :

     

    DSCF9999

     

         Maintenant, il est temps de rentrer à la maison, on choisit de marcher parmi les touffes de buis au lieu de prendre la piste et on tombe sur ce monument :

     

    DSCF0010

     

       Nous finissons par être bloqués par des rochers et une végétation de plus en plus broussailleuse et nous regagnons la piste... 

     

    DSCF0014-copie-1

     

       A bientôt pour une nouvelle découverte...

     

    (photos et texte : Esclarmonde)

     


    3 commentaires