• Séquence nostalgie... L'été dernier.... L'Auvergne a vu l'été arriver tardivement mais il a été splendide et la chaleur incite à se réfugier près des rivières et dans les forêts...









    Deux petites rivières aux noms chantants : le Lastroux et le Civadoux. Ils prennent leurs sources dans le massif du Livradois, un haut plateau granitique entre Issoire et Ambert, véritable petit château d'eau, de nombreux ruisseaux en descendent et alimentent l'Allier, non sans avoir creusé de jolies gorges boisées...




    Cet arbre tout moussu fait partie de la forêt de Boisgrand, une forêt domaniale du massif du Livradois, à 1000 mètres d'altitude. En période caniculaire, il fait bon s'y réfugier et profiter de la fraîcheur... 





    Le printemps, qui a été particulièrement humide et pluvieux, a eu comme effet de produire des digitales d'une taille exceptionnelle, avec une tige aussi haute que moi pour certaines (je mesure 1,75 mètres) et des fleurs d'une taille impressionnante également, en tout cas, je ne me souviens pas avoir vu précédemment des digitales aussi imposantes....



    Cette humidité, qui a persisté jusqu'en juin, a aussi permis à la mousse de proliférer sur le sol mais aussi les arbres ce qui donne un cachet "magique" à la forêt. Ne manque que les druides et les lutins !






    Beaucoup de merveilles à observer....









    Et de quoi exciter son imagination à moindre frais.....

    Malheureusement, la promenade a été plus courte que prévue, l'humidité ambiante ayant aussi entraîné une prolifération de moustiques... Nous avons préféré partir avant d'être couverts de boutons...

    Joli souvenir toutefois...




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  •    J'ai décidé de consacrer plusieurs articles musicaux sur des univers qui me sont inconnus... Des contrées où je ne suis jamais allée et dont je ne connais pas ou peu les univers musicaux... Mais grâce à internet, j'ai trouvé des petites pépites fort intéressantes...


    Petit tour en Asie Centrale aujourd'hui...


       Je ne suis pas attirée par l'Asie des mégapoles surpeuplées mais bien plus fascinée par les régions désertes de ce continent... Tous ne permettent pas le voyage à cause des dangers que l'on y rencontre (je pense surtout à l'Afghanistan), reste la magie des photos et des cultures lointaines...




       J'ai entendu un jour le botaniste Jean-Marie Pelt parler avec amour de ce pays qu'il avait visité dans les années 70 avant l'invasion soviétique. Il en parlait comme d'un pays magnifique avec une flore extrémement variée due à sa position entre le Moyen et l'Extrême Orient, un pays charnière qui est maintenant en proie à une guerre interminable et le fanatisme. Gageons qu'il mérite mieux...

    Et j'ai trouvé ce chanteur sur le net.





    Grâce aux sous titres en anglais, j'ai pu comprendre les propos de ce chant que je résume ainsi : l'Afghanistan est le plus beau des pays, les Afghans le plus noble des peuples, le pays regorge de richesses mais des nations avides veulent conquérir cette nation. Le peuple est las du colonialisme et de la corruption et demande ce que veulent ces pays conquérants. Les attaques étrangères les ont laissé dans l'arriération et les puissants qui dirigent le monde n'écoutent pas les désirs des pauvres et ces conquérants devraient rentrer chez eux.

    Bref, ce chanteur exprime probablement ce que la majorité silencieuse de ce pays ressent...


       Puis je suis allée plus loin, en Mongolie, pays plus paisible dont les grands espaces m'ont toujours fasciné et j'ai trouvé un chant traditionnel "Altain Magtaal" dont il existe plusieurs versions sur youtube. J'ai essayé de choisir celle qui me paraissait la plus authentique... Choix difficile à faire quand on ne connait rien à la culture de ce pays...


      J'ai trouvé peu de renseignements sur ce chant sinon qu'il est originaire de l'ouest de la Mongolie (monts de l'AltaÏ) mais il fait faire pour une européenne comme moi, un voyage musical étonnant mais au final séduisant. Et si les voix sont surprenantes, la mélodie de cette chanson m'a vite charmé et que dire de ces splendides paysages...




    J'espère que le voyage a été agréable... Pour finir, une fois n'est pas coutume, je fais un peu de pub :


    Les photos de paysage viennent du site Pixabay
    (http://pixabay.com/), où l'on peut télécharger gratuitement des photos mais aussi en partager... Ce qui évite des problèmes avec les droits d'auteur.





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  • Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
    De la splendeur du jour et de tous ses présents.
    Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
    Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.


    Robert Desnos



    L'hiver est arrivé bien en avance mais pensons aux premiers bourgeons qui se préparent en silence... Et savourons en attendant les beautés que le froid nous offre....



     Novembre 2013...

    février 2013...


    février 2012...


    Décembre 2011

    Et merci à monsieur Hiver et Robert Desnos de m'avoir enfin redonné de l'inspiration...



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  • « C'est le bateau qui achève de couler. C'est ma dernière journée sur cette terre »

    (Jean Cocteau, à l'annonce de la mort d'Edith Piaf avant de décéder à son tour....)


    Le 10 octobre 1963, il y a cinquante ans, une triste journée d'automne...






    Par un hasard sinistre, deux artistes français considérés comme parmi les plus majeurs du XXe siècle, chacun dans leurs genres, disparaissaient, et parait-il qu'ils se connaissaient bien.... 

       Très bon exemple de chanteuse populaire, au meilleur sens du terme, Edith Piaf représente pour mois les années 1950 et l'ambiance de l'Après Guerre (bien qu'elle ait en fait commencé sa carrière dans les années 1930).






    Edith Piaf et Georges Moustaki qui lui nous a quitté il y a seulement quelques mois....
    (photo du net)

       Mais dans les années 50, elle est au sommet de son art avant d'être anéantie par la maladie au début des années 1960.
       Une époque que je n'ai pas connu, qu'on considère parfois comme conformiste alors qu'en fait, de nombreux talents ont éclos à ce moment-là (Vian, Brassens, Brel mais aussi Gérard Philipe...)


      Une époque où à côté d'une France restée très rurale, Paris me parait rétrospectivement une ville de culture et d'inventivité. Une époque où mettre des tenues provocantes sur scène n'était pas bien vu, mais est-ce vraiment nécessaire ? En tout cas, Edith n'en avait pas besoin. Sa voix et sa conviction dans ses interprétations suffisaient amplement. Sa petite silhouette et ses robes noires remplaçaient tous les artifices des shows à paillettes que l'on a connu par la suite.

      C'est ainsi que je vois ces années-là....





     Edith Piaf a eu une vie marquée par des tragédies : enfance instable, vie sentimentale non moins instable, disparition brutale de l'amour de sa vie, Marcel Cerdan, le décès de sa fille qu'elle avait eu très jeune, à deux ans... De quoi désespérer et devenir cynique et pourtant Edith Piaf reste une grande chanteuse de l'amour.

       


       A sa mort, l'Eglise Catholique de l'époque refuse de célébrer ses obsèques (avec communiqué officiel de l'Osservatore Romano !) à cause de sa vie sentimentale agitée... Mais un aumônier lui accorde une bénédiction à titre personnel. Et une foule nombreuse est là pour l'accompagner au cimetière du Père Lachaise.

    Une décision de l'Eglise d'autant plus scandaleuse que la chanteuse était croyante, elle vénérait Sainte Thérèse de Lisieux car elle lui attribuait la guérison d'une grave maladie des yeux qu'elle avait eu petite...



    (photo du net)

       Décédé quelques heures plus tard, Jean Cocteau était un artiste que j'avoue ne pas trop connaître. En me documentant, j'ai appris que c'était un artiste aux multiples talents : poète, graphiste, cinéaste...

       Il a côtoyé d'autres grands artistes comme Proust, Gide ou Raymond Radiguet.

       Il est bien sûr aussi célèbre pour sa relation avec Jean Marais qui a été aussi une grande collaboration artistique.

       Malgré mon ignorance, l'oeuvre de Cocteau ne m'est pas complètement inconnue puisque l'un de ses films les plus célèbres La Belle et la Bête m'a marqué petite. Il faut dire que la "bête" était pas mal réussie, des trucages impressionnants pour l'époque (1946), de beaux éclairages et beaucoup de poésie....






    Et oui, ce genre d'oeuvre passait sur les grandes chaînes nationales et à des heures "décentes" du temps de mon enfance...



    Et j'ai aussi le sentiment que la culture française, passée au rouleau compresseur du commerce et du politiquement correct a beaucoup perdu de son prestige et de sa superbe...

     



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  •    Octobre vient de commencer. Un mois dont j'aime la mélancolie et la couleur même si, on le commence généralement en petite chemise pour le finir avec des "bouts de laine"




    Je n'ai pas pu résister à réécouter cette chanson qui a déjà vingt ans avec les larmes aux yeux..




    Et ce morceau de U2 peu connu "October" (de leur album éponyme sorti en 1981)  




    Je vous souhaite un octobre tout en douceur avant les frimas de l'hiver




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