• Auvers est une petite commune de Haute-Loire située au pied du Mont Mouchet, un des plus sommets de la Margeride et haut lieu de la Résistance.

    Un tout petit village mais avec plein de petits trésors.


    Tout d'abord, cette croix que j'ai d'abord prise pour une vieille croix celtique !




    Le cercle entourant la croix est typique des croix celtiques (nombreuses en Irlande et en Bretagne) et j'ai cru avoir affaire à une croix datant d'un temps très ancien où paganisme et christianisme se mêlaient...




    Malgré sa pierre bien usée et son style résolument ancien, cette croix daterait en fait de 1823 selon une inscription gravée dessus (invisible sur la photo), époque où la culture celtique avait disparu depuis fort longtemps.... A moins que certains usages aient perduré dans cette région très rurale.




    Mais voici le vrai but de ma visite à Auvers, le voici :



    Cette statue, réalisée en 1995, commémore la lutte acharnée d'une jeune paysanne, Marie-Jeanne Vallet, âgée de vingt ans,  qui, le 11 août 1765, réussit à mettre la bête du Gévaudan en fuite, après lui avoir donné un coup avec un grand bâton au bout duquel était ficelé un poignard. Quel courage face à un tel monstre !

    Après cet exploit, la jeune-fille est resté dans l'histoire sous le nom de "pucelle du Gévaudan"

    D'autres auront eu bien moins de chance... Suivant les sources, entre 88 et 124 personnes auraient été tués par ce monstre (source Wikipedia)





    Cette bête-là, bien que statufiée, fait déjà un drôle d'effet...




    A proximité, une autre statue, en bois, représente un animal plus inoffensif..



    Et également, ce siège en bois gravé, installé près de l'église, sans doute pour se remettre de ses émotions !



    Encore beaucoup de visite à faire dans ce petit village : le Mont-Mouchet, haut lieu de la Résistance et le musée dédié à la Bête du Gévaudan mais malheureusement, j'ai du me remettre en route pour arriver à ma destination finale...

    Il n'est pas impossible que j'y revienne un jour...

    Quelques liens :

    - photo Wikipedia du village : ici
    - la pucelle du Gévaudan et la bête : ici 








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  • La lettre d'Abraham Lincoln au professeur de son fils


    Cette lettre circule sur internet, peut-être la connaissez-vous déjà ? Moi, je l'ai découverte récemment et j'ai beaucoup aimé, des principes éducatifs et une philosophie auxquelles j'adhère totalement !


    Il aura à apprendre, je sais,
    que les hommes ne sont pas tous justes,
    ne sont pas tous sincères.
    Mais enseignez-lui aussi
    que pour chaque canaille il y a un héros;
    que pour chaque politicien égoïste,
    il y a un dirigeant dévoué…
    Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami,
    Éloignez le de l'envie,
    si vous pouvez,
    enseignez lui le secret
    d'un rire apaisé.
    Qu’il apprenne de bonne heure
    que les despotes sont les plus faciles à flatter…
    Enseignez-lui, si vous pouvez,
    les merveilles des livres…
    Mais laissez-lui un peu de temps libre
    pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel,
    des abeilles au soleil,
    et des fleurs au flanc d’un coteau vert.
    À l'école, enseignez-lui
    qu’il est bien plus honorable d'échouer
    que de tricher…
    Apprenez-lui à avoir foi
    en ses propres idées,
    même si tout le monde lui dit
    qu’elles sont erronées…
    Apprenz lui à être doux
    avec les doux,
    et dur avec les durs.
    Essayez de donner à mon fils
    la force de ne pas suivre la foule
    quand tout le monde se laisse entrainer…
    Apprenez-lui à écouter tous les hommes
    mais apprenez-lui aussi à filtrer
    tout ce qu'il entend à travers l’écran de la vérité,
    et à en recueillir seulement les bonnes choses
    qui passent à travers.
    Apprenez-lui si vous pouvez,
    à rire quand il est triste…
    Apprenez-lui qu’il n'est aucune honte à pleurer,
    Apprenez-lui à se moquer des cyniques
    et à prendre garde devant une douceur excessive…
    Apprenez-lui à vendre ses muscles
    et son cerveau au plus haut prix,
    mais à ne jamais fixer un prix
    à son coeur et à son âme.
    Apprenez-lui à fermer les oreilles
    devant la foule qui hurle
    et à se tenir ferme et combattre
    s'il pense avoir raison.
    Traitez-le doucement,
    mais ne le dorlotez pas,
    parce que seule l’épreuve
    du feu forme un acier fin.
    Qu’il ait le courage
    d'être impatient
    et la patience d’être courageux.
    Apprenez-lui toujours
    à avoir une immense confiance en lui même,
    parce que dès lors, il aura
    une immense confiance envers l'Humanité.
    C'est une grande exigence,
    mais voyez ce que vous pouvez faire…
    Il est un si bon garçon, mon fils!


    Et merci à Nina de m'avoir signalé cette lettre...

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  •   La tour de la Clauze (commune de Grèze en Haute-Loire) est une tour survivante d'une demeure seigneuriale du XIIIe siècle.




    Située dans la partie altiligérienne du Gévaudan, elle a été bâtie en équilibre sur un rocher granitique. 



    Le temps menaçant et orageux de ce jour-là ne fait que souligner le cachet de cette tour et elle semble se confondre avec les nuages.




    En tout cas, c'est très amusant de jouer au chevalier du Moyen-Âge dans cet endroit...




    Non loin de là, une modeste croix en granit (très nombreuses dans la région).





    La vue se déploie sur le massif de la Margeride... Des douces montagnes boisées pour les amoureux du silence et de la nature...


    J'ai trouvé assez peu de renseignements sur cette tour sur le net sinon qu'elle a appartenu à de grandes familles seigneuriales d'Auvergne.

    Voir aussi ici, un autre blog avec de très belles photos.





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  • (photo du net)



      Ce soir, pour une fois, nous allons au parc du village : quelques mètres carrés d'herbe, des tables de pique-nique et quelques jeux abîmés par l'humidité et la négligence des autorités locales...

       Il faut dire que peu d'enfants foulent le sol du jardin et profitent des jeux, malgré la clémence du temps, les gens semblent terrés chez eux comme ne pas avoir à se confronter à l'ambiance des lieux, lourde et pleine de vieilles rancunes, le nouveau venu, le néo-rural, ressent très vite cet atmosphère. Nombreux sont ceux qui quittent les lieux assez vite dans l'espoir de trouver enfin, un havre de paix conforme à leurs rêves de citadins qui n'ont plus rien à faire dans un système qui n'a pas été taillé à leurs mesures.

       Ici, pas de bobos en mal d'authenticité, pas de chambres d'hôte policées ni de troupes de théâtre de rue, ni d'ateliers d'artistes contemporains, non, ici, les gens qui y échouent, essayent de survivre chez des gens qui ne les attendent pas après avoir renoncer à survivre chez d'autres gens qui ont tout fait pour qu'ils s'en aillent.

       Ils sont juste là pour augmenter les effectifs de l'école primaire qui sans eux fermerait.

       Leur enfants portent des prénoms qui fleurent bon l'univers onirique des celtes : Logan, Cameron, Maureen, mais qui en fait ont été pêchés dans les bas fonds de la télé poubelle américaine. Les mamans ressemblent à de grandes adolescentes et je me sens vieille à côté d'elle, et pourtant elles me ressemblent, elles ont atterri dans cette endroit faute d'endroit pour elles ailleurs. Et si je me sens si raisonnable à côté, c'est parce que j'oublie que j'ai deux décennies de plus qu'elle même si ma fille à le même âge que les leurs. 

       Les pères ne sont pas là ou à peine, les enfants grandissent comme ils peuvent...

       Il n y a donc que nous trois, nous trois et un vagabond qui se repose sur la pelouse qui borde les maisons HLM. Celles-ci semblent inhabitées car rien ne bouge, personne aux fenêtres ni dans les petits jardinets attenants aux maisons.

       Le vagabond, un homme déjà âgé, aux jambes maigres et nues et à la barbe hirsute, mange un petit casse-croûte et semble se moquer comme d'une guigne de cette non-vie aux alentours. Puis, il repart à pied sur la route. Je me dis qu'au moins, il trouvera facilement un endroit où passer la nuit sans être importuné par les forces de l'ordre car plus loin, c'est la montagne, la clue, la gorge et la forêt. Je crains tout de même qu'il ait froid, ces nuits de septembre sont déjà presque glacées en cette année où l'automne semble très pressé d'arriver. 

       Je lui souhaite silencieusement bonne chance.

       Et je regarde les montagnes au dessus de ma tête. Leur hauteur et leur air majestueux semblent être une humiliation pour les habitants et leurs petites rancoeurs mesquines. Il est en effet, très difficile de les regarder de haut et de les toiser avec mépris, encore moins de les intimider. 

       Pourtant, pour ceux qui savent les regarder avec humilité, c'est l'occasion de se grandir, d'être au dessus de la mêlée.

    Marie-Hélène Gauthier (Esclarmonde) le 13/09/2013

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  • (photo du net)


    Anúna est un groupe vocal irlandais fondé en 1987.

    Son répertoire est essentiellement basé sur des chants irlandais anciens, notamment du Moyen-Âge.


    Ce groupe a reçu de nombreuses distinctions en Irlande et s'est produit dans de nombreux pays.


    Il a collaboré au célèbre spectacle Riverdance et avec de nombreux artistes (comme the Chieftains et Moya Brennan).


    Beaucoup de pureté et un véritable appel à la relaxation ou à la méditation ! Sans compter des vidéos de toute beauté...


    site officiel (en anglais) ICI


    Chaîne Youtube (Brezairola) ICI










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