Je vous présente mon dernier texte pour le forum "Le partage des mots" (voir ici)

Pour le 86ème salon d'écriture du forum, il fallait écrire un texte avec la même allitération ou assonance et la répéter dans le texte le plus possible.

J'avoue que je n'ai pas trop brillé pour respecter la consigne comme il faut mais je reviens de loin, pas moyen ces dernières semaines d'écrire quoi que ce soit jusqu'à ce que l'inspiration me revienne le week-end dernier... Et sans doute par crainte d'être en retard pour ce salon-là, j'ai écrit quasiment d'un trait sans retouche, et voilà ce que cela donne :

(photo : Esclarmonde décembre 2011)

Etrange lueur

D'un hiver sans heure

Soleil qui s'incline et meurt

Ne calme pas ainsi mes ardeurs

De retrouver vite malgré mes erreurs

Le chemin écarté qui m'éloigne de mes peurs

Et de mes absurdes et viles langueurs

Prestement  le retour du bonheur,

Chasse les pires rancoeurs

L'été dans mon coeur,

Amour ferveur.

Esclarmonde le 02/02/2013

Dans le cadre du programme de l'association Nanterre Poévie dans le cadre du Printemps des Poètes qui aura lieu le 22 mars prochain, Suzâme nous propose un nouveau thème de textoésie :

"la fête dedans, dehors, partout"

Chacun est libre de déposer sa participation ICI

Et pour moi, çà tombe très bien, m'étant promise de faire un article plus primesautier et insouciant que le dernier où Esclarmonde étaient très mélancolique...

    Et voici ma proposition, je l'ai écrite directement sur leur site sans retouche d'où sans doute quelques maladresses, par avance, merci pour votre indulgence !

   Et une chanson bretonne que je trouve très festive...

Guitaristes enchanteurs

Pour un monde meilleur,

Parenthèse endiablée

Dans un monde désenchanté.

Cornemuses et bouzoukis

Résonnent de nos cris,

De nos rires dyonisiaques,

De nos danses de cosaques.

Loin des plaisirs frelatés,

Du prêt à consommer,

Retrouvons les plaisirs sauvages

Et l'amour métissage.

 Esclarmonde le 15/01/2012

 Et voici le clin d'oeil de Rakaniac (http://www.musique-celtique.org/)

 Oh chers guitaristes enchanteurs

oh chers guitaristes et chanteurs

nous qui vivons bien des malheurs

dans les peines les cris et les pleurs

Venez donc un peu nous jouer

quelques danses bien martelées

quelques accords en do majeur

qui nous réchaufferaient le coeur.

Venez donc tous chez Esclarmonde

boire quelques bières brunes ou blondes,

oublier notre quotidien

en partageant un bon festin.

Rires, joie et plaisanteries

dans une belle camaraderie.

La fête dedans, dehors, partout

Nous on en veut beaucoup, beaucoup.

Photo : Esclarmonde, mai 2012

Un quart d'heure

Juste un quart d'heure

Un quart d'heure de bonheur

Un bouquet de fleurs

Juste un petit instant

Je t'en conjure maintenant

Juste un petit moment

Une brassée d'argent

Un rai de lumière

Un sublime éclair

Une joie éphémère

Une poudre de pierre

Précieuse et claire

J'attend depuis des temps archéens

Et je reste sur ce long chemin.

Esclarmonde, le 08/01/2013

Dans un halo d'or, Un ange m'a souri,

Il m'a dit que l'errance était enfin finie

Et émerveillée, je lui ai dit merci.

Un jour de fin juillet juteux et propice

A l'accomplissement de secrets délices,

Une moisson sous les meilleures auspices,

Se dégageait une saveur de pain d'épice,

Une envie de sucer un bâton de réglisse

Et d'assouvir enfin de secrets caprices.

A l'ombre des grands charmes

Se nouait une précieuse trame,

Celle douloureuse d'un drôle de drame.

Un ange farceur, receleur

Du plus inaccessible bonheur,

Faisant de ma vie d'éternels pleurs.

 Esclarmonde, le 2 janvier 2013

Et j'ajoute la jolie réponse de Rakaniac (blog musique celtique) en écho à mon poème :

"Et comment se fait-il que cet ange de pierre

Aie l'air de te sourire s'il ne te connaît guère ?

D'autres pourraient se dire, il sourit à tout l'monde

Pourquoi le ferait-il seul'ment pour Esclarmonde ?

Quelque chose me dit que dans ce cas précis,

C'est sûrement à toi que cet ange a souri

Te voyant près de lui avec l'air si ravie,

Il a voulu te dire... je vous salue Marie"

   Réédition d'un poème écrit en mai 2011.... 

Des lieux étranges viennent me hanter

Mais qui me sont si familiers.

D'où vient ce sentiment de clarté

Alors que tant d'images se sont effacées ?

Il me reste que quelques photos fanées,

J'ai eu un tel sentiment d'intimité,

Que je n'ai pas osé te traquer

et t'inonder de ma curiosité.

J'avançais à pas de géant,

Me détachant de mon passé,

J'allais au devant des brisants,

Tout en défiant le temps.

Je voulais me fondre en toi,

M'abreuver de ta magie,

Pour te quitter transformée

Et te revenir guérie.

J'ai senti une étrange complicité

Qui me reliait à une autre vie

Vie inventée, vie imaginée,

A jamais inscrite dans mon esprit.

Esclarmonde, mai 2011