• Obscurs lendemains

     

     

     

    Obscurs lendemains

     

     

     

     

     

    Obscurs lendemains

     

     

    Avenir opaque.

    Au delà de Pâques,

    Rien n'est saisissable,

    Un château de sable

    Attendant la marée.

     

    Le jour d'après

    Toujours incertain,

    Obscurs lendemains,

    Précarité menaçante

    Dans l'Europe démente.

     

    D'obscurs cadors

    Sur un tas d'or.

    Soupe populaire

    Pour les intérimaires

    Au temps obscurci.

     

    Lorsque les nervis

    En auront fini

    Avec nos espoirs

    Déambulatoires

    Et nos folles envies...

     

    Alors soudainement

    Un titan au pied léger

    Suivi d'Eole aux ailes d'argent

    Soufflent sur cette nuée

    Et laissent le soleil briller

     

    Il ne reste plus qu'à apercevoir

    Toutes les lueurs d'espoir...

     

     

    Et joyeuses Pâques à tous !

     

    Obscurs lendemains

    Obscurs lendemains

     

     

     

     


    22 commentaires
  •  

     

     

    Cette année, c'est ainsi

    Un hiver très obstiné

    Qui ne veut pas s'arrêter

    Malgré le calendrier.

     

    Journée douce qui s'installe

    Dans un printemps bancal

    Soleil sur la neige

    Printemps qui parpelège (1).

     

    Douceur vue comme un scandale

    Par un hiver sépulcral

    Qui ne veut pas lacher l'affaire,

    Et se montre réfractaire

     

    Au parcours de la roue du temps 

    Qui tourne tout lentement

    Vers la venue du printemps

    Et l'arrivée d'Ostara (2).

     

    (1) du provençal parpelèger : battre des paupières

    (2) Ostara, équinoxe du printemps chez les Celtes, nom très probablement à l'origine de l'anglais Easter (Pâques)

     

     

    Magnifique neige avec un ciel très lumineux de fin mars.... Une belle série d'alternance froid-douceur qui a fini par quasiment occire Esclarmonde qui se retrouve avec un rhume qui n'en finit pas après avoir passé un hiver sans problème de santé... A l'heure où j'écris ces lignes, la neige a en grosse partie fondue après un très doux vendredi, mais on annonce un week-end bien frais et pluvieux....

    Et chez vous, qu'en est-il ?

     

     

     

     

     


    28 commentaires
  •     Pour le 88ème salon d'écriture du forum "le Partage des Mots", Andrée nous a proposé de nous inspirer du célèbre extrait de l'oeuvre Carmina Burana de Carl Orff. 

        Pendant plusieurs jours, j'ai cru dur comme fer que je ne participerais pas à ce salon car si Carmina Burana est à juste titre une oeuvre musicale majeure, elle ne résonne pas agréablement aux oreilles d'Esclarmonde.... Difficile à expliquer pourquoi... Je lui trouve un côté inquiétant et pas seulement parce qu'on la rapproche volontiers du régime nazi.

     

    "O Fortuna"(Carmina Burana de Carl Orff) vu par Esclarmonde....

     

     

     

       Je fais bien sûr le rapprochement avec le film "Excalibur", "O Fortuna" fait partie de la bande originale de ce film, on y entend aussi du Wagner et c'est d'ailleurs étrange que la musique de deux compositeurs, à mon avis très germaniques, illustrent une histoire très celtique.

       Finalement, je me suis emparée du sujet pour faire un poème au second degré où une Esclarmonde, qui décidemment n'y connait rien en musique est confrontée à des "connaisseurs"...

     

     

    Fort logiquement, parmi les nombreuses vidéos proposées, c'est celle avec des images d' "Excalibur" que jai choisi

     

    O Fortuna n'est pas fortune :

    Terrifiée est Esclarmonde,

    Quand elle doit écouter

    Ce chef d'oeuvre magnifié

    Par un orchestre empesé.

    Prise de panique

    A entendre cette musique :

    Scènes de terreur,

    Impression de pure horreur,

    Des monstres sortent de terre

    Arrivent Lucifer et Jupiter

    Dans des scènes de guerre.

    Tout le monde reste émerveillé

    Sauf Esclarmonde terrorisée.

    Incompréhension généralisée,

    Des connaisseurs estampillés

    En chef d'oeuvre classifiés.

    "Madame veuillez me suivre,

    Vous êtes sans doute ivre !"

    - "Que nenni, je vous le dit,

    Je ne puis ouïr sans maux

    Ce très teutonique morceau".

    - "Ignorante midinette

    Ne voulant que des bluettes

    S'écrie le public outragé,

    Retourne à tes chansonnettes,

    Et laisse nous entre passionnés."

     

    Retourner à mes ritournelles,

    Un petit air de violoncelle

    Je ne demande pas mieux,

    Le germanique m'impressionne,

    Un côté implacable qui m'assomme

    Je reviens à mon violon d'Ingres :

    Les primesautières ballades irlandaises.....

     

     

     

     


    22 commentaires
  •  

     

    Coeurs en révolte

    Photo trouvée ici : http://www.terredamour.com/pages_sculptures_resines/solstice_sculpture_resine_bronze.htm

     

     

     

    Aime-moi,

    Aime-moi encore,

    Et que virevoltent

    Nos coeurs en révolte.

     

    Amour interdit,

    Amour de ma vie.

    Mon orgueil blessé,

    Ma raison évincée.

     

    Emotions à vif,

    Emois subversifs.

    Mon coeur a vingt ans,

    Un pied de nez au temps.

     

    Je suis cette route,

    Coupable sans doute

    D'une lubie singulière,

    Blafarde lumière.

     

    Passion maudite,

    Passion interdite.

    Sentiments loufoques

    D'une autre époque.

     

    Désir inassouvi,

    Délire accompli.

    Sonne le tocsin,

    Un nouveau destin.

     

    Esclarmonde le 11/02/2013

     

    Et j'ai trouvé hier cette citation... 

     "Le mystère de l'amour est plus grnnd que le mystère de la mort"

    Oscar Wilde 

     

     

     


    31 commentaires
  •  

     

     

     

     

    J'ai empaqueté dans mon sac

    Ma trousse de secours

    Au cas où mon coeur trop lourd

    Se brise avec le ressac

     

    Des choses entassées pèle-mêle

    Une soudaine hâte de m'évader

    D'arpenter la voie lactée

    Et me faire la belle

     

    Après tant de nuit sans sommeil

    Mon âme inondée de larmes,

    Lourde d'un silencieux vacarme

    Attend d'hypothétiques merveilles. 

     

    Dans le sac un pli cacheté

    Des écrits sans destinataire

    Des messages emplis de mystère

    Que je souhaiterais t'envoyer

     

    Mon coeur est lourd de trop d'insistance

    A enfouir à la hâte un passé de disgrâce

    Respirer l'iode de la mer des Sargasses

    Rendra à mon âme cette espérance

     

     

    Mer des Sargasses

     

     Esclarmonde, février 2013

     

     


    25 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique