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Par Esclarmonde le 21 Avril 2012 à 07:21
Cette pensée cadenassée
Va un jour se libérer
sous les coups de boutoir
De l'amour exutoire
Printemps timide
Rayonnement limpide
De Phébus rayonnant
Promesse du firmament
Je reviendrai demain
Avec un précieux écrin
D'où la vie ressurgira
Et l'espoir renaîtra
Tu me prendra par la main
Et dans cet immense jardin
Nous réinventerons l'espoir
D'une ultime victoire
Esclarmonde, le 20/04/2012
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Par Esclarmonde le 19 Avril 2012 à 08:06
Photo : Wilfried
Quelques nouvelles de la communauté de Suzâme : textoésies et vous.
A partir d'un thème, chacun laisse un petit poème et les échanges sont de plus nombreux et fructueux !
Suzâme nous les communique par texto ou (pour les allergiques au portable comme moi) par mail ou tout simplement par son blog.
Et voici ce que Suzâme nous a lancé comme textoésie cette semaine :
"A l'intérieur de l'instant
Les battements de cils du soleil
Le sel d'une larme sans destin
Le sucre d'un baiser tendre ou osé
Le sens, le goût d'une vie acidulée."
photo : Wilfried
Et voici ma proposition :
A l'intérieur de l'instant....
Un instant où le présent est suspendu
Un présent qu'on ne veut pas voir filer
Un instant où nos regards enfièvrés
N'ont plus voulu se quitter.
Mais bien d'autres textes se sont déposés en un instant sur le blog de Suzâme, courez-les lire !
photo : Esclarmonde
13 commentaires -
Par Esclarmonde le 13 Avril 2012 à 09:15
Tu as croisé ce prince charmant
Sur le chemin qui serpente
A travers les pluies et les brisants,
A travers le feu et la tourmente.
Ton coeur coulé dans le béton
A brisé cette chape de plomb,
A repris la douce sarabande
D'Ambre, d'or et de diamant.
La brume monte de la lande,
Sauvage délectation.
Il t'entoure de ses bras aimants
Et d'un geste balaie les nuages.
Debouts devant le représentant
De Dieu le Père vénéré,
Tu jures d'aimer pour l'éternité
Et donner de beaux enfants.
Crépis blanc et feu crépitant,
Dans une étreinte éternelle,
Son regard, subtile dentelle,
Plongée délicieuse dans l'océan.
Retour de travail harassant,
Arrivée de la pire rivale,
Brune ou ambrée, vestale
Aux puissants privilèges.
Philtre de désamour
Liens qui se désagrègent
Dans un roulement de tambour,
Te voilà prise au piège.
Terreur très ordinaire,
Loin des promesses de bonheur,
Le règne sans fin de l'horreur,
Pouvoir absolu du tortionnaire.
"Je me cogne aux portes."
Dis-tu, mensonge tragique
D'une ménagère pathétique
Qui espère que la mort l'emporte.
"Je changerai crois-moi,
Dit le prince soudain prostré,
Un grand malheureux je suis,
Mon seul amour tu demeures."
Le sens du devoir te leurre :
Le prince charmant n'est plus,
Le Prince Noir à son insu,
A silencieusement conquis
Son coeur et son esprit.
Esclarmonde, le 12/04/2012
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Par Esclarmonde le 6 Avril 2012 à 14:16
Aujourd'hui, des nuages font des taches dans le ciel...
J'aime ces cieux capricieux comme mes désirs contrariés...
Très printaniers et très beaux...
Joufflus et gorgés d'eau, ils vont reverdir les prairies jusque là assez déséchées
Et moi, je les regarde en pensant aux bienfaits de l'eau que l'on oublie trop souvent...
Des semaines de ciel tout bleu
A me demander
Ou étaient passés
les cieux déchaînés
Qui exauceraient mes voeux.
Le grand Georges avait raison :
les pays qui ne connaissent pas
La pluie et les frimas
ne m'intéressent pas,
J'aime le printemps et sa déraison.
Ces nuages très anarchistes,
Facétieux et funambules,
M'amènent de très loin,
Mes rêves les plus utopistes :
Celle de retrouver le harpiste
Dont mon coeur a besoin.
Ils ne me trouvent pas ridicule
Ces nuages qui me murmurent
Les paroles fabuleuses
Des poètes disparus...
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Par Esclarmonde le 2 Avril 2012 à 08:13
Mon âme blessée est en pleine déviance
Elle a perdu toute son innocence.
J'erre en cachant ma souffrance,
J'ai perdu toute ma nonchalance.
Des émois venus de mon adolescence
Auquel j'ai voulu opposer de la résistance,
Se sont imposés avec évidence
Alors que je vivais dans l'insouciance.
Le souvenir d'une douce fragrance,
L'émoi d'une soudaine fulgurance
Venue du fin fond de l'enfance,
La maturité en voit la renaissance
J'étais au palais de Byzance,
Lorsque toi, prince sans clémence,
Tu m'a entraîné dans ta danse
Sur le chemin des vacances.
Mon esprit en proie à la démence
Se retrouve en déliquescence
Et regarde comme une évidence
Ce qui n'est qu'une extravagance.
Je n'oppose aucune résistance
A cette cruelle pénitence,
A cette traîtresse ambivalence,
Celle de cette subite attirance.
Je tourne en rond dans la violence
De mes pensées et de mon espérance;
De toi je dois faire abstinence
Et songer à ma convalescence.
Esclarmonde, le 30/03/2012
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