Aujourd'hui "journée guitare" avec double article, celui-ci et un autre sur over-blog, cliquez sur la petite guitare dessous pour accéder à l'article

   La guitare est l'un de mes instruments préférés avec le violon, l'harmonica et la flûte... D'où probablement mon attirance pour les musiques blues, folks et celtiques où ces instruments sont rois.... Sans compter certains morceaux de rock (genre où le pire comme le meilleur se cotoient)

   Et évidemment, je n'oublie pas d'autres instruments qui m'émeuvent juste un peu moins mais tout de même quand ce sont des virtuoses qui en jouent, quel bonheur ! piano, contrebasse, cornemuse, percussions.... et j'en oublie.

   Par contre, je n'accroche pas trop à la trompette et au saxophone. C'est sans doute pour cela que je ne suis pas très attirée par le jazz bien que je me rend compte que beaucoup sont de très bons musiciens et jouent avant tout par passion et non pour le fric seul vu que ce n'est pas le genre de musique le plus vendeur....

   Et sur mon article d'over-blog, c'est la guitare qui est à l'honneur aujourd'hui.... et j'espère vous y retrouver.

   Aujourd'hui c'est Frambie qui a pris les rènes de Musique à coeur ouvert et nous propose de parler d'un instrument dont on joue ou du moins auquel on accroche particulièrement et de nous proposer des artistes qui nous a donné le déclic pour cet instrument en particulier.

   Un de mes instruments de musique préféré est la guitare, de préférence de style rock ou mieux folk ou blues.... Et j'ai eu du mal à faire un tri parmi mes guitaristes préférés. j'ai avec peine "éliminé" des gens comme Brassens, Clapton ou Jimi Hendrix mais je n'allais pas mettre des dizaines de vidéos dans cet article. 

   Enfant, j'avais déja accroché au jeu de guitare (et bien sûr aux textes) de Brassens et Le Forestier, Cabrel aussi et à seize ans, j'ai découvert ce duo merveilleux et indémodable :

  Et plus tard, une fois adulte, on m'a emmené à un concert d'un artiste américain que je ne connaissais pas mais qui était un grand guitariste de blues et de rock :

Calvin Russel (1948/2011) était un artiste texan mais c'est un français qui l'a fait connaître et produit ses albums... De quoi avoir envie de gratouiller une guitare non ?    

   Et bien que je ne me sois pas malheureusement pas lancée dans cette voix, celle d'être guitariste, je suis toujours amoureuse de cet instrument et pas plus tard que l'année dernière, j'ai découvert ce virtuose, qui a fait une carrière internationale plus discrète que Clapton et que la France connaissait assez peu :

      Avec de l'harmonica en plus.... 

 Rory Gallagher (1948/1995), est reconnu comme un très grand de la guitare en particulier du style blues-rock. Ses admirateurs sont toujours très actifs pour entretenir sa mémoire et il y a beaucoup de vidéos de lui sur youtube, je dis ça si par hasard vous accrochez.... Faudrait que je fasse un article sur lui un jour....

La galaxie d'Andromède

Joyeux saint Valentin

Valentin saint Joyeux

Be my Valentine

Valentine My be

(Valentine maybe ?)

On me demande 

de souhaiter 

la saint Valentin

à celui que j'aime

C'est le monde à l'envers

Cartes de voeux

Avec des coeurs

SMS romantique

E.mail enflammé

Alors que moi

tu es mon Valentin

Tous les jours

Que Dieu fait

Et tous les jours

Je contemple la Lune

Vénus à l'horizon

Dans ta direction

Et je t'envoie

De la poussière

D'étoile filante

A ton attention

Depuis

1000 journées

L'ange me la ramène

L'air dépité

Tous les jours de l'année

Sur le pli, il est marqué

N'habite plus à l'adresse indiquée

"Et ou habite-t-il ?"

Ai-je demandé

A l'ange messager

"Sur Andromède;

Me répond-il,

Plus exactement

Sur une petite planète

Verte toute l'année

l'ADSL n'y est pas installée

Seul les anges 

Peuvent y aller"

Andromède ?

Ai-je répété

Alors j'attendrai :

Dans quelques millions d'années

Elle et la Voie Lactée

Vont se rejoindre

Il me suffit d'attendre

Son retour ....

Be my Valentine

Valentine maybe ?

* be my Valentine : soit mon Valentin (ou ma Valentine)

* maybe : peut-être

   "Après le rude hiver 1956, on vit apparaître le squelette des oliviers. Jusque là, ils avaient été grecs de la belle époque ; brusquement, ils s'étaient dépaysé, ils avaient voyagé dans le temps et dans l'espace jusqu'à la brutalité et la sauvagerie des totems, ils couvraient désormais les collines de diagrammes rituels. Ce que les poètes avaient fait du chevalier, de la dame, du moine, du roi, du pape, de l'empereur du Moyen-Âge dans les danses macabres, le gel l'avait fait avec les arbres, et surtout avec les arbres éternels."

Jean Giono

Oliviers des Alpilles gelés après la grande vague de froid de 1956

Toile d'Antoine Serra 

   Après avoir évoqué la période de gel intense de février 1956 dans mon article "Retour de l'hiver", je reviens sur les oliviers qui avaient cruellement souffert cet hiver-là  au point de périr par milliers. Pourtant certains avec plusieurs centaines d'années. On estime que un million d'oliviers ont péri et cinq millions ont du être abattu.

   L'olivier, arbre typiquement méditerranéen, peut en fait supporter des gels assez forts mais ceux-ci ne doivent pas être de trop longue durée. De plus, cet arbre supporte mal l'humidité durable. En 1709, une grande mortalité des oliviers fut constatée car le gel avait suivi un mois de décembre particulièrement pluvieux. De plus, le froid de 1956 est arrivé avec une brutalité exceptionnelle. D'un jour à l'autre, on est passé d'un mois de janvier particulièrement doux à un froid sibérien.

un survivant de cet hiver 1956

    Cette brutalité dans la chute des températures a été aussi une cause de la mort des oliviers. De plus, la première partie d'hiver avait été tellement douce (encore plus que cette année semble-til )que la sève était montée dans les arbres et lorsque le gel est arrivé, les arbres ont éclaté par milliers. Pas seulement les oliviers d'ailleurs, je me souviens bien d'un épisode de la "saga" paysanne de Claude Michelet, "Les palombes ne passeront plus", se déroulant en Limousin. Dans cet épisode, le grand froid de 1956 arrive et fait périr bon nombre d'arbres qui éclatent également.

   L'olivier a une aire de répartition très précise du à ses "exigences" particulières en matière climatique.

   Là où j'habite (à 20 kms au nord de Digne-les-Bains), on ne trouve pas d'oliviers car le climat est trop montagnard et les hivers rudes bien que je vive assez sud du point de vue de la latitude. Par contre, ils se plaisent dans le climat bien protégé de Nyons dans la Drôme où l'on produit une huile d'olive très côtée et c'est un peu plus nord que chez moi...

   Quand on remonte la vallée de la Durance jusqu'à Sisteron, les oliviers nous accompagnent mais dès qu'on passe la clue de Sisteron qui marque à peu près la limite entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, l'olivier disparait d'un coup !

   Autrefois, cet endroit marquait la limite entre Provence et Dauphiné...

   Une nouvelle mode veut qu'on plante des oliviers un peu partout en France pourtant je doute qu'il supporte un climat trop humide ou peu ensoleillé... Comme on ne trouve ni bouleau ni sapin dans les chaudes plaines provençales car ils ne supporteraient pas la grosse chaleur estivale...

Beaucoup d'oliviers "expatriés" restent dans un pot pour pouvoir être abrités l'hiver.   

On estime que 80% des oliviers provençaux ont péri en 1956 (et je suppose que la proportion doit être similaire en Languedoc-Roussillon et en Corse). A l'époque, on avait préféré planter des vignes à la place car leur culture était très rentable. Mais depuis quelques années,  l'olivier est très à la mode à cause des vertus diététiques de son huile et ces arbres sont devenus chers au point qu'il y a des vols d'oliviers dans les champs !.... En tout cas, le nombre d'oliviers tend à croitre bien que la production française d'huile d'olive soit très insuffisante pour couvrir les besoins de l'Hexagone, et l'huile d'olive que nous consommons généralement est originaire d'Espagne ou d'Italie.

   "Quoiqu'il en soit, il est difficile de se représenter autrement que comme contradictoire un processus que l'on peut résumer de la façon suivante : pour progresser, il faut que les hommes collaborent ; et au cours de cette collaboration, ils voient graduellement s'identifier les apports dont la diversité initiale était précisément ce qui rendait leur collaboration féconde et nécessaire.

   Mais même si cette contradiction est insoluble, le devoir sacré de l'humanité est d'en conserver les deux termes également présents à l'esprit, de ne jamais perdre de vue l'un au profit exclusif de l'autre ; de se garder, sans doute, d'un particularisme aveugle qui tendrait à réserver le privilège de l'humanité à une race, une culture ou une société ; mais aussi de ne jamais oublier qu'une fraction de l'humanité ne dispose de formules applicables à l'ensemble, et qu'une humanité confondue dans un genre de vie unique est inconcevable, parce que ce serait une humanité ossifiée."

Claude Lévi-Strauss - Race et histoire