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Comme toutes les communes, Isserteaux possède ses petites curiosités : un château du XIXème siècle tombant en décrépitude, des gros rochers de granit, un bel étang (hélas privé et cloturé) et des collines d'origine volcanique.
Le serpolet adore les rocailles granitiques exposées au sud. Il était particulièrement beau cet été. Il remplace assez bien le thym qui est forcément absent sous ce climat semi-continental avec des vents venus le plus souvent de l'Atlantique.
Un magnifique pois de senteur trouvé au bord d'une petite route...
Le chêne est l'arbre dominant mais on trouve aussi des hêtres dans les endroits frais. Le pins sylvestre a élu domicile sur les pentes exposées au sud.
Pluie en juillet, soleil en août, le résultat est que les fleurs étaient magnifique cet été 2011.
Le Quay est une des plus hautes collines de la commune. Elle était autrefois cultivé jusqu'au sommet et comme dans les Cévennes, les gens avaient érigé des terrasses avec des murets de pierre pour retenir la terre. Une grosse partie du Quay est maintenant plantée en résineux. Une ferme sur le flanc de cette colline a été détruite pendant la Deuxième Guerre Mondiale et ses occupants déportés car c'était un foyer de la Résistance... Cet épisode terrible a du accélérer l'abandon des terres alentours.
Au loin, la colline du Courdeloup. C'est le point culminant de la commune avec ses 780 mètres. Il est difficile d'accès car les chemins ne sont plus entretenus depuis longtemps et on traverse de la broussaille pour atteindre le sommet. D'origine volcanique, on y trouve des orgues basaltiques qui se sont effondré donnant un enchevêtrement de grosses pierres grises. la vue du sommet est magnifique.
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Isserteaux est une petite commune du parc Livradois-Forez (Puy-de-Dôme) ou j'ai vécu quelques temps et où je reviens régulièrement, un lien qui dure depuis 1975.
A cette époque, la population déclinait et l'école, au début des années 80, à failli fermer et a été sauvé par un regroupement intercommunal avec la commune voisine de Montmorin. Il y avait encore pas mal de petites exploitations agricoles, beaucoup ont disparu depuis. Dans les années 70, il y avait encore deux bars dont un faisait hôtel, une épicerie et la poste. La poste et l'épicerie ont disparu, un bar subsiste, il est encore le point de ralliement des habitants.
Grâce à sa distance encore raisonnable avec la métropole clermontoise (une trentaine de kilomètres) et d'Issoire (22 kms), des citadins se sont installés sur la commune, certains venant de loin, comme Daniel, qui a quitté la région parisienne pour s'installer dans un petit hameau d'Isserteaux où il a monté une petite entreprise de réparations de motos de collection. Pour autant, le village s'est assez peu bétonné, beaucoup de gens ayant acheté de vieilles maisons pour les restaurer et si le phénomène de la résidence secondaire existe, il est bien moins accentué qu'en Haute-Provence.
De ce fait, la population est passée de 316 habitants en 1982 à 402 en 2007 (source Wikipédia) et l'école, toujours associée à celle de Montmorin compte une quarantaine d'élèves de la maternelle et CP, les plus grands faisant le trajet jusqu'à Montmorin, on a en tout environ 90 élèves ce qui était inespéré il y a vingt-cinq ans.
Certains regrettent le temps très rural où la vie d'Isserteaux était surtout rythmée par la vie paysanne, moi je trouve qu'au moins l'immense majorité des nouveaux habitants sont attachés à une façon de vivre rythmée par la ruralité même si, pour la plupart d'entres eux, c'est quelque chose qui ne leur était pas familer. Il y a des frictions mais dans l'ensemble, les gens se parlent et on a pas (encore ?) une ambiance de cité dortoir !
Une évolution que beaucoup de communes rurales françaises connaissent et c'est tant mieux...
Le "bourg" (village-centre)
On se serre à l'ombre de l'arbre...
On rencontre les vaches un peu partout au hasard des promenades, on trouve aussi de plus en plus de chevaux...
Boîte au lettre (très) personnalisée à l'entrée d'un hameau (Bouffevent). Certains de ces hameaux sont des endroits magnifiques, il y a une circulation routière quasi nulle et cerise sur le gâteau, les routes qui y mènent sont correctement revétus et le déneigement en hiver correct... Certains sont donc venus s'installer dans ces endroits où l'on peut avoir une qualité de vie exceptionnelle.
Le Bourg vu d'une colline environnante.
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Pour le 48ème salon d'écriture du Partage des mots, il fallait s'inspirer cette semaine de la photo suivante :
Pas facile... J'aime bien cette photo mais je ne sais pas pourquoi, je suis plus à l'aise avec une consique écrite. Ca et d'autres facteurs ont fait que j'ai mis trois jours à trouver quelque chose...
Petite fille toute timide
Couettes sur la tête
Poupée dans les bras
Visite la grande ville
Elle vient de la campagne
Elle n'a jamais vu
De si grandes tours
Elle regarde à travers
Cette si grande coupole
son père l'a porte
Sur ses épaules
pour voir de plus près
Les grandes tours .
C'est vraiment haut !
Peut-être qu'une fois dehors
Son papa lui paiera
Une glace au chocolat.
Esclarmonde le 31/08/2011
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