• Obscurs lendemains

     

     

     

    Obscurs lendemains

     

     

     

     

     

    Obscurs lendemains

     

     

    Avenir opaque.

    Au delà de Pâques,

    Rien n'est saisissable,

    Un château de sable

    Attendant la marée.

     

    Le jour d'après

    Toujours incertain,

    Obscurs lendemains,

    Précarité menaçante

    Dans l'Europe démente.

     

    D'obscurs cadors

    Sur un tas d'or.

    Soupe populaire

    Pour les intérimaires

    Au temps obscurci.

     

    Lorsque les nervis

    En auront fini

    Avec nos espoirs

    Déambulatoires

    Et nos folles envies...

     

    Alors soudainement

    Un titan au pied léger

    Suivi d'Eole aux ailes d'argent

    Soufflent sur cette nuée

    Et laissent le soleil briller

     

    Il ne reste plus qu'à apercevoir

    Toutes les lueurs d'espoir...

     

     

    Et joyeuses Pâques à tous !

     

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    Obscurs lendemains

     

     

     

     


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    Rêves rebelles

    le car-ferry Saint-Patrick qui assurait la liaison Le Havre-Rosslare (Irlande) dans les années 1980.

     

    Avant d'embarquer sur le ferry, avant de quitter ce pays, je l'ai remarqué, puis j'ai été 

    subjuguée, tout était flou et sans importance autour de lui, y compris les personnes qui 

    m'accompagnaient. 

     

       Il n'a fait que traverser le hall, quelques minutes, quelques minutes gravées dans ma mémoire 

    pour le restant de mes jours, oubliées dans mon inconscient mais qui ont ressurgi un jour de mélancolie, bien longtemps après, au temps de la maturité. 

      

       Son habillement trahit son appartenance à cette société de ferry qui est chargée de 

    me ramener dans mon pays, malheureusement il rentre certainement chez lui au lieu de 

    m'accompagner dans ma traversée et je sens que quelque chose va me manquer, une pièce du 

    puzzle de mon équilibre définitivement perdue.    

       

       En attendant, je suis subjuguée et un élan irrésistible m'attire vers lui, Je l'aime et ce n'est pas un petit caprice de ma part bien que je sois encore si jeune... Une évidence dès la première seconde. 

      

       Ce n'est que l'aboutissement de l'apaisement mon coeur après ces journées d'harmonie 

    retrouvée. Un rapport épiphyte s'étaient tissés entre cette terre et moi sans que rien ne

    soit ni calculé ni programmé. Inattendu et évident à la fois. 

      

       Impression trop forte qui effraye mon âme trop apeurée mais un chemin sage et bien tracé 

    est là pour me ramener sur le rivage de mon atavique trajectoire loin des flots tumultueux des désirs inavoués issus de vies oubliées ou d'existences ignorées, enfouies aux oubliettes des chemins de traverses  soigneusement évités. 

      

       Coeur battant, toute tremblante, je me demande ce que je dois faire : faire demi-tour, courrir vers lui et faire ma vie ici, oublier ma vie actuelle et en réinventer une à contre-courant et à contre bon sens. 

     

         Mais je choisis le raisonnable et l'acceptable et monte sur le bateau en regardant ce jeune 

    homme s'éloigner dont je ne saurai jamais rien et que je ne reverrai jamais. 

     

         Rangé dans le grenier de ma mémoire, il est réapparu bien des années plus tard, 

    Un amour oublié mais pas fossilisé, réminiscence accidentelle, et depuis mon coeur fait de la dentelle... 

      

       Je reviendrai visiter l'île de mes rêves rebelles.....

     

    ------

     

       Ce récit fait partie de ma série "Impressions de voyages" où je relate des anecdotes de mes voyages, série que j'avais abandonné depuis un certain temps !

       J'ajoute à chaque fois une illustration musicale avec une chanson du pays visité datant à peu près de l'époque où se situe mon récit.

       Ici, le groupe "The Waterboys" qui avaient eu un beau succès dans les années 80 en Irlande et dans les Îles Britanniques.

     


     

     

     


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    Cette année, c'est ainsi

    Un hiver très obstiné

    Qui ne veut pas s'arrêter

    Malgré le calendrier.

     

    Journée douce qui s'installe

    Dans un printemps bancal

    Soleil sur la neige

    Printemps qui parpelège (1).

     

    Douceur vue comme un scandale

    Par un hiver sépulcral

    Qui ne veut pas lacher l'affaire,

    Et se montre réfractaire

     

    Au parcours de la roue du temps 

    Qui tourne tout lentement

    Vers la venue du printemps

    Et l'arrivée d'Ostara (2).

     

    (1) du provençal parpelèger : battre des paupières

    (2) Ostara, équinoxe du printemps chez les Celtes, nom très probablement à l'origine de l'anglais Easter (Pâques)

     

     

    Magnifique neige avec un ciel très lumineux de fin mars.... Une belle série d'alternance froid-douceur qui a fini par quasiment occire Esclarmonde qui se retrouve avec un rhume qui n'en finit pas après avoir passé un hiver sans problème de santé... A l'heure où j'écris ces lignes, la neige a en grosse partie fondue après un très doux vendredi, mais on annonce un week-end bien frais et pluvieux....

    Et chez vous, qu'en est-il ?

     

     

     

     

     


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  •     Pour le 88ème salon d'écriture du forum "le Partage des Mots", Andrée nous a proposé de nous inspirer du célèbre extrait de l'oeuvre Carmina Burana de Carl Orff. 

        Pendant plusieurs jours, j'ai cru dur comme fer que je ne participerais pas à ce salon car si Carmina Burana est à juste titre une oeuvre musicale majeure, elle ne résonne pas agréablement aux oreilles d'Esclarmonde.... Difficile à expliquer pourquoi... Je lui trouve un côté inquiétant et pas seulement parce qu'on la rapproche volontiers du régime nazi.

     

    "O Fortuna"(Carmina Burana de Carl Orff) vu par Esclarmonde....

     

     

     

       Je fais bien sûr le rapprochement avec le film "Excalibur", "O Fortuna" fait partie de la bande originale de ce film, on y entend aussi du Wagner et c'est d'ailleurs étrange que la musique de deux compositeurs, à mon avis très germaniques, illustrent une histoire très celtique.

       Finalement, je me suis emparée du sujet pour faire un poème au second degré où une Esclarmonde, qui décidemment n'y connait rien en musique est confrontée à des "connaisseurs"...

     

     

    Fort logiquement, parmi les nombreuses vidéos proposées, c'est celle avec des images d' "Excalibur" que jai choisi

     

    O Fortuna n'est pas fortune :

    Terrifiée est Esclarmonde,

    Quand elle doit écouter

    Ce chef d'oeuvre magnifié

    Par un orchestre empesé.

    Prise de panique

    A entendre cette musique :

    Scènes de terreur,

    Impression de pure horreur,

    Des monstres sortent de terre

    Arrivent Lucifer et Jupiter

    Dans des scènes de guerre.

    Tout le monde reste émerveillé

    Sauf Esclarmonde terrorisée.

    Incompréhension généralisée,

    Des connaisseurs estampillés

    En chef d'oeuvre classifiés.

    "Madame veuillez me suivre,

    Vous êtes sans doute ivre !"

    - "Que nenni, je vous le dit,

    Je ne puis ouïr sans maux

    Ce très teutonique morceau".

    - "Ignorante midinette

    Ne voulant que des bluettes

    S'écrie le public outragé,

    Retourne à tes chansonnettes,

    Et laisse nous entre passionnés."

     

    Retourner à mes ritournelles,

    Un petit air de violoncelle

    Je ne demande pas mieux,

    Le germanique m'impressionne,

    Un côté implacable qui m'assomme

    Je reviens à mon violon d'Ingres :

    Les primesautières ballades irlandaises.....

     

     

     

     


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  • * Heureuse saint Patrick (mais ne me demandez pas la prononciation   !)

     

    Un peu d'Irlande aujourd'hui pour ce 17 mars et ça tombe bien, aujourd'hui le temps a sorti sa parure des plus irlandaises. Pluie et fraîcheur sont au rendez-vous !

     

    Lá Fhéile Pádraig Sona Duit

       Alors rien de mieux que de rester à la maison, déguster du Irish Stew et boire de la stout, sans abuser bien entendu....

     

       Il faut dire que dans la famille, non seulement on aime bien l'Irlande mais mon compagnon et mon chat portent le prénom du saint irlandais (sous les formes Patrice et Paddy) ce qui motive une attention particulière à la fête nationale irlandaise.

     

    Lá Fhéile Pádraig Sona Duit 

    c'est en fait cette marque de whiskey (whisky irlandais) qui est à l'origine du nom de mon chat...

     

    Sinon, juste quelques belles images et un peu de musique...

     

     

     

     

     

    Bon dimanche à tous

    Esclarmonde

     

    Lá Fhéile Pádraig Sona Duit

     

     

     

     

     

     


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