• Une maison comme un squelette,

    reléguée aux oubliettes 

     

    (cliquez sur les photos pour les agrandir) 

     

     

     Les poutres vermoulues

    N'abritent plus 

    Les rêves suspendus

     

     

     

     pourtant des vieilles croyances

    Apportaient une espérance

     

     

     

    Etrange témoignage figé

    Que la modernité à oublié 

     

     

     

    Des vieux murs fossilisés

    Dans un passé ignoré

     

     

    Derrière ces meurtrières,

    Peut-être des restes de prière

     

     

     L'écureuil est sans doute blotti

    Tout au fond de son nid

     

     

     Et l'oiseau s'est envolé

    Peut-être reviendra l'été

     

     

     Et malgré l'absence de vie

    De rires, de larmes

    Et de vacarme,

    Une cohorte de gendarmes !!

     

     

     

    Photos prises dans les Hautes-Alpes par un jour très printanier

    (2 mars 2013)

     


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  • Toujours dans le cadre des défis d'écriture du forum d'écriture "un partage des mots", le dernier salon consiste à faire un "logo-rallye": écrire un texte en incluant une liste de mots dans l'ordre donné.

     

    Récupérer, large, inventeur, robe, continuer, horizontalement, captive, lait, lancer, karaté.

     

     

    Eternité retrouvée (salon d'écriture n° 87)

     

     

     

    Récupérer enfin ma quiétude et voir au large les bateaux doucement passer.

    Pas de houle, pas de tempête,  l'océan oscille entre velours et clapotis.

    L'inventeur de mes troubles, des mes émois est un jour parti sans bruit.

    Seule une robe de soie douce enveloppe mes pensées.

    Je peux donc continuer à rêver sans honte ni désespérance

    Au coucher du soleil qui s'étire horizontalement derrière les vagues qui dansent.

    Je rend à l'océan ce qui me faisait trembler et pleurer depuis tant de saisons,

    Captive d'un émoi contre lequel je luttais.

    Une quiétude nouvelle semble s'être invitée,

    Du lait onctueux et du miel que je ne cherche pas à repousser,

    C'est vers tous les humains que je peux désormais me lancer

    Sans craindre de leur part sarcasmes et quolibets,

    Loin du combat violent du joueur de karaté

    Que j'étais malgré moi, craignant l'éternité.

     

    et une douce musique pour accompagner.... 

     

     

     


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