•    Je publie de nouveau un vieil article du mois d'avril, époque où mon blog était ultra-confidentiel... Ceci en espérant pouvoir de nouveau publier des nouveaux articles car depuis deux jours, impossible, en tout cas, je ne peut ni mettre de photos ni de vidéos ni faire de mise en page.....

       Ce matin, ça marche un peu mieux, voyons ce que ça donne...avant que je prépare un nouvel article    


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     " Je cherche depuis longtemps à comprendre le mécanisme de ce qui nous invente un lien avec un pays, une terre, une langue. Je ne parle pas de l'endroit où je vis, de celui qui objectivement me constitue, je veux parler d'attachement sans rapport direct avec le sol où mes pieds demeurent, marchent, circulent. Je parle de pays soumis seulement au registre des sympathies, des attirances et des constructions imaginaires qui en font le sel. je parle de ces émotions intimes voire secrètes que de tels lieux suscitent. Je parle de ce tracé sensible qui chemine en nous et façonne des territoires littéralement romanesques au sens de l'histoire, de l'imagination, de la composition et de son lien avec ce que l'on pourrait appeler le désir.

       Certains parleront de leur Italie, de leur Angleterre, de leur Canada, que sais-je, de ces villes coups de foudre où il ne peut se passer une année sans qu'ils ne ressentent le besoin impérieux de les visiter.

       J'ai pour ma part ce tropisme-là pour l'Espagne, ce mouvement intérieur, cette attraction inexplicable. (....) J'aime l'idée que nos géographies soient complexes, indéchiffrables, équivoques, j'aime l'idée que nous n'appartenons que partiellement à ce qui nous définit, il y a dans cette conviction-là une chance d'en finir avec ce que j'entend gronder, monter, revenir, cette certitude-là qui ferme des portes, dessine des nationalités, des appartenances, des communautés clôturées, grillagées, ivres, je veux l'avènement de nos Espagnes, des Espagnes qui nous arrachent au sol, des Espagnes qui nous arrachent au sol, nos Espagnes ramenées d'on ne sait quels limbes en nous, charriées, tractées et mêlées irrévocablement au tissu de nos décors, jusque dans nos drapeaux et dans nos frontières. Nos Espagnes infiniment."

    Thierry Illouz est écrivain et dramaturge. Ceci est un extrait d'un texte paru dans le magasine Politis en septembre 2010. Je ne peux pas malheureusement vous donner le lien du texte en entier, réservé aux abonnés...

     

       Et vous, avez-vous une identité imaginaire ? Une identité choisie parallèle à vos vraies origines ? Vous êtes-vous sentis proche de peuples, de gens qui à priori, n'ont rien à voir avec vous ? Où avez-vous l'étrange impression d'avoir eu une vie antérieure ailleurs, un passé imaginaire mais qui vous façonne autant que votre vraie vie ? Un endroit où, malgré une langue différente, une cuisine différente, des façons de vivre différentes, vous vous sentez étrangement proche et où le lien avec ce pays, cette région vous paraissent une évidence. Même si vous savez que cet endroit n'est pas plus parfait qu'un autre, et que même les côtés imparfaits, la face sombre, vous fascinent autant que son côté lumineux... Plus qu'un pays pour lequel on est passionné, c'est un endroit autre où vous trouvez d'un coup une des pièces manquantes du puzzle de votre vie. Bien plus qu'un pays que l'on visite et que l'on trouve beau, où on mange bien, où l'on a apprécié le soleil et l'accueil des habitants, (phrases banales de voyageurs empressés et consommateurs d'exotisme), il s'agit de quelque chose de plus indicible et mystérieux que l'on ramène chez soi, souvenir de vacances le plus précieux qui soit, impression qu'un cheminement a commencé et qu'il durera toute une vie...

       Quant à moi, je vous laisse deviner...

        

       


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    "Liberté implique responsabilité. C'est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent."

     

    George Bernard Shaw

     

     

     

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    La vallée du Bès vue de la Grande Cloche de Barles (Préalpes de Digne, Alpes de Haute-Provence)

     

    photo : Fuchs

     


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  •    "Réduire l'homme à son horizon matériel et immédiat, serait lui faire une violence contre laquelle il ne peut que se rebeller à un moment donné. La possibilité de laisser une fenêtre ouverte sur l'invisible, c'est laisser la possibilité à notre âme de respirer."

     

    Jean-Pierre Denis

     

     

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    Eglise en Lozère (les Laubies)



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  • « Darkness cannot drive out darkness,

    Only light can do that.

    Hate cannot drive out hate,

    Only love can do that. »

     

    Martin Luther King, jr.

     

    Traduction : "Les ténèbres ne peuvent pas chasser les ténèbres, seul la lumière peut le faire. La haine ne peut pas chasser la haine, seul l'amour peut le faire."

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    Lac de Bourdouze (Puy-de-Dôme) - août 2011
    photo : Esclarmonde


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  •    "Ne te plains pas de ton temps. Si tu le trouves mauvais, demande-toi ce que tu as fait pour le rendre meilleur."

     

    Thomas Carlyle

     

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    Ciel gris chez moi aujourd'hui... Ce n'était pas le plus mauvais moment de la journée vu que on a eu deux épisodes de grosses pluies où le ciel a été nettement plus sombre !

     

      Petite forme aujourd'hui donc petit arcticle mais j'espère que demain j'aurai fait un texte correct pour le salon d'écriture de la semaine et que j'aurai de l'inspiration pour le nouveau thème de "Musique au coeur"...


     


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