•    Sur un blog ami, le blog de Kasimir (lien), j'ai découvert ou plutôt redécouvert les Aryens, peuple qui vivaient près de la vallée de l'Indus (Pakistan) et qui, il y a quelques millliers d'années, sont partis de leur terre d'origine pour se diriger petit à petit vers l'ouest de l'Europe et a modifié le paysage linguistique du continent... D'autres ont migré vers le sud-est donnant les langues d'Iran, du Pakistan, d'Inde... (mais certaines langues de l'Inde ne sont pas indo-européennes).

       Attention à ne pas confondre avec les délires nazis !


      Et j'ai voulu en savoir plus. Et j'ai trouvé d'autres sources (dont les cours que j'ai eu lors de mes études d'anglais) qui explique lui que c'est un peuple mystérieux situé au nord de la mer Noire (
    Steppe Pontique) qui serait à l'origine de nos langues et d'une grande part de notre culture en Europe. Comme on ignore qui ils étaient exactement et quel nom ils se donnaient, on leur a donné le nom pas très romantique de "indo-européen". Tout cela ne vise pas à contredire Kasimir et ses Aryens, les deux théories ont sans doute un lien qui m'est inconnu !

     

     

        Le côté mystérieux de l'affaire est du à l'ancienneté de cette migration qui se serait déroulée à partir de 6000 ans avant Jésus-Christ, pas de caméra ou de radio et surtout pas d'écriture...

       Ce sont des linguistes qui ont fait des comparaisons entre les grands groupes de langues (latines, germaniques, celtes, slaves, indiennes, grec...) en partant de la langue mythique du Sanskrit et les archéologues qui ont pu reconstituer les déplacements de ces gens qui ont abouti à cette hypothèse.

       Ces gens se seraient mélangés, aux peuples autochtones, les descendants de la Préhistoire.....  Et on ne sait pas si celà a pu se faire de manière pacifique, avec lenteur certainement vu les moyens de communication de l'époque, sans doute plusieurs siècles....

     

     

       Cette civilisation mystérieuse a été aussi nommée "civilisation des "kourganes" (nom turc pour les tumulus), on en a retrouvé beaucoup en Asie Centrale et en Europe de l'Est... Et c'est en étudiant le déplacement vers l'ouest de ce type de monuments que l'on a aussi établi l'hypothèse d'un peuple de l'Est européen se déplaçant vers l'Ouest.

       En tout cas, ils sont à l'origine d'une belle "tour de Babel !" ou à un arbre aux multiples ramifications :

     

    (cliquez sur l'image pour l'agrandir) source : "langue française.net"

     

       Et une belle histoire qui pour moi, se lit un peu comme une histoire d'aventure.... J'espère que vous étes prêt à me suivre et que je n'ai pas l'air trop "prof". C'est un domaine qui me passionne et me fascine depuis longtemps et je regrette de ne pas avoir pu me spécialiser dans ce domaine qui rejoins l'histoire et l'éthnologie...

     

    La mosaïque linguistique en Europe (mais certaines de ces langues ne sont pas indo-européennes)

    Pour voir en plus grand voir ici : http://portal-lem.com/map-les_langues_d_europe.html

     

       Evidemment, je ne vais pas parler de toutes ces langues dont certaines aux noms étranges et qui incitent au rêve me sont inconnus mais me concentrer sur le destin étrange de l'anglais, à l'origine une petite langue locale mais qui est en train de devenir un sabir international,  sans oublier le français... et quelques incursions ailleurs...

     

     

     

     


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  •    Saint-Guilhem-le-Désert est l'un des sites les plus célèbres du département de l'Hérault et de la région Languedoc-Roussillon. J'en ai entendu parler depuis fort longtemps et c'est même ce village qu'on ne connaissais pas encore qui m'a soufflé, ainsi qu'à mon compagnon, le prénom de notre fils aîné. 

     

       Et cela faisait quelques années que l'on promettait à Guilhem de l'emmener visiter "son" village... Au printemps dernier, de retour d'Ariège, nous avons profité du fait que l'Hérault était sur la route, à mi-chemin entre l'Ariège et les Alpes du Sud où nous vivons.

     

     

       Guilhem (ou Guillaume) de Gélone (vers 750/815) était un noble de très haut rang à l'époque de Charlemagne dont il aurait été cousin (avec Charles Martel comme ancêtre commun). Devenu Comte de Toulouse, il était chargé de défendre le Royaume d'Aquitaine contre les incursions des Musulmans d'Espagne. Après une vie faite de nombreux faits d'armes, il s'est retiré dans haute vallée de l'Hérault, à l'emplacement du futur Saint-Guilhem-le-Désert, il a fondé l'abbaye de Gellone. où il s'est retiré en 806.

     

       Aujourd'hui l'abbaye, le village et les gorges de l'Hérault, superbes, sont devenus un haut lieu touristique et on voulait éviter l'été pour le visiter. C'est finalement un vendredi de printemps que nous avons pu découvrir ce lieu sans une foule trop nombreuse...

     

     

     

    Le village tout entier est splendide mais cette maison m'a particulièrement "accroché".

     

     

     

       Beaucoup de boutiques "à touristes" évidemment, mais les devantures et les enseignes sont généralement élégantes, à l'esthétisme discret.

     

     

     

       Ces coquillages incrustés dans une façade nous rappellent que Saint-Guilhem est situé sur un des chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle.

     

     

     

     

       Une petite ruelle que la foule ne semble pas emprunter souvent nous mène au pied de cette tour.

     

     

     

    Sans doute une des plus jolies mairies de France !

     

    La très jolie place où se situe l'abbaye nous accueille avec un magnifique platane.

     

     

     

     

       J'ignore si cet arbre imposant a été planté par le seigneur Guilhem lui-même mais sa taille imposante montre qu'il a vu passer quelques siècles...

     

    Bientôt, la deuxième partie avec l'abbaye.

     

     

     


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       Etant dans la vallée de la Durance (entre Manosque et Sisteron) et désirant pique-niquer, ma petite famille et moi, nous avons décidé de prendre une petite route à droite s'enfonçant dans la colline. Un chemin de traverse qui nous a valu une très jolie surprise :

     

    Au détour d'un virage...

     

       La Chapelle Saint-Donat est une très ancienne église (XIè siècle), l'une des plus anciennes de Haute-Provence, elle faisait partie d'un ensemble de plusieurs églises et chapelles consacré à la mémoire de Saint-Donat, saint qui aurait vécu au VIe siècle...

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

       L'intérieur est inaccessible, des grilles en fer forgées scellées dans le mur ont été installés aux trois portes de cet édifice. Mais on peut au moins regarder à l'intérieur. 

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

       Les alentours sont très boisés, un cadre très beau.  Il y a des ruines autour de l'église au sujet desquelles je n'ai trouvé aucune information, peut-être les restes d'un prieuré ou des autres chapelles qui se trouvaient là autrefois ?

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    Un chemin de traverse....

     

     

    De plus, un endroit idéal pour pique-niquer et pour jouer un peu !

     

    Un chemin de traverse....

     

     

     


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       Désolée d'abord si la deuxième partie de mon article a mis tant de temps a être publiée mais j'ai commencé à la préparer hier soir, j'avais mis presque toutes les photos lorsque internet s'est coupé d'un coup.... Tout avait disparu bien sûr car je n'avais pas pu mémoriser mon article et comme il était tard, j'ai remis ça a aujourd'hui. Dans l'après-midi, alors que j'avais un peu de temps, pas moyen de mettre une seule photo, à la place j'avais un carré blanc avec un point d'interrogation dedans......  J'espère que ce coup-ci, il n y aura pas d'incident !

     

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       L'église du monastère de Ganagobie est la seule partie visitable de ce monastère qui est toujours occupée par des moines qui reçoivent régulièrement des retraitants, une grosse partie est donc innaccessible. l'entrée dans l'église est entièrement libre si on excepte les heures des offices (il y en a sept par jour) auquelles on peut se joindre, si c'est pour assister à la prière avec les moines.

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

       Cette église, construite au XIIe siècle,  est un parfait exemple d'Art Roman Provençal, mais approchons-nous....

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

       Un portail superbe et un linteau richement décoré, la porte est de toute beauté également.

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

    L'intérieur lui, est très sobre comme il sied aux églises romanes.

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

        La qualité des photos n'est pas au rendez-vous parce que je préfère toujours éviter le flash ce qui fait quand-même très touriste de caricature et pourrait déranger des personnes venues là pour le receuillement. D'ailleurs l'endroit invite au recueillement ou au calme tout simplement si on a pas la fibre religieuse.

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

        Les mosaïques, qui recouvrent 72 mètres carrés (une partie a été détruite) sont extrèmement précieuses. Elles ont été fabriqués vers 1124 et constituent une oeuvre unique en France. Le monastère ruiné de Saint-André-de-Rosans dans les Hautes-Alpes que je connais bien, contenait des mosaïques similaires, certains vestiges ont été retrouvés et sont conservés au musée départemental de Gap. Mais là, mise à part la partie détruite, elles sont intactes.... Des photos au flash auraient été de très mauvais goût...

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

    J'ai comtemplé ces merveilles un bon moment....


    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

        Une ouverture vitrée sur le côté de l'église m'a permis de pouvoir découvrir un peu le cloître qui est innaccessible au public.

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

       Et ceci est une petite partie de la riche décoration d'un sarcophage situé près de l'entrée de l'église. Il date du IXe siècle et semblait destiné à une personne de haut rang. Remarquez la spirale en bas à gauche. Le paganisme et le christianisme devait encore s'entremêler à l'époque.

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

     Un dernier coup d'oeil avant de rentrer à la maison.

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

     

     

    Le monastère de Ganagobie (2)

     

    Site officiel du monastère (très bien conçu) : ici 


     


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       Le prieuré de Notre-Dame de Ganagobie est l'un des monastères les plus visités de Provence (avec Sénanque, Sylvacane, le Thoronet...). Fondé au Xe siècle, il a été très endommagé pendant la Révolution. Des travaux de restauration ont commencé à la fin du XIXe siècle. En 1922 des bénédictins de l'abbaye de Hautecombe en Savoie assure une petite permanence de un ou deux moines à Ganagobie et en 1987, c'est toute la communauté de Hautecombe qui s'installe à Ganagobie. Il y aurait aujourd'hui encore une vingtaine de moines.

       Situé sur un plateau calcaire dominant la vallée de la Durance, la tranquilité est assurée à part si les visiteurs sont trop nombreux comme cela peut arriver l'été.  

        Le plateau est libre d'accès et abrite une végétation typiquement méditerranéenne avec des bois de chênes verts, de pins d'Alep et de génevriers cade. La vue y est superbe, de quoi faire un beau pique-nique. Nous trouvons d'ailleurs un superbe chêne vert et nous choisissons de profiter de son ombre mais surtout de sa présence... Nous profitons longuement de cet environnement avant de gagner le prieuré proprement dit.

     

     

     

     

     

    Les enfants l'ont vite adopté....

     

     

       La campagne est très bien entretenue par les moines qui font des sélections d'arbres très raisonnées pour faire du bois de chauffage, selon les observations de mon compagnon qui a une formation d'ouvrier forestier.

     

     

    D'autres coins à l'écart sont plus sauvages.

     

     

        En chemin, nous tombons sur un mystérieux dessin fait avec des cailloux : une sorte de sentier avec deux spirales de chaque côté... J'ignore la raison de la présence ici de ce symbole qui me fascine.

     

     

       Sur le rebord du plateau, une vue magnifique : la vallée de la Durance, le plateau de Valensole et lemassif du Montdenier au loin..

     

     

       Les Préalpes de Digne où je vis sont malheureusement difficiles à voir aujourd'hui à cause des nuages.

     

     

       Retour vers le monastère, avec une découverte qui nous faire remonter loin dans le temps.... De très anciennes tombes mises à jour assez récemment, creusées à même le roc, elles servaient à ensevelir des moines....

     

     

     

    Le monastère de Ganagobie

     

     Et puis nous découvrons le monastère proprement dit.... 

     

    Le monastère de Ganagobie

     

    Le monastère de Ganagobie

     

    Le monastère de Ganagobie

     

    Suite une autre fois !.....

     


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