• Retour en Auvergne... Nostalgie : qu'il faisait beau ce jour-là !

    Un simple petit hameau de quelques maisons mais l'occasion d'admirer l'architecture rurale de la région... enfin, l'une d'entre elles car il existe plusieurs style de maisons traditionnelles : toits pentus en ardoise ou en lauze mais aussi des maisons plus méridionnales, avec des tuiles romanes et même des génoises comme en Provence... Tout dépend évidemment des nuances climatiques également très changeantes en peu de kilomètres, de la Limagne plutôt ensoleillée aux rudes plateaux du Cézallier ainsi que les Monts Dore.

    Quant à la pierre, on utilisait comme partout ce qu'on trouvait sur place : pierres volcaniques (basalte), grès ou granit.

    Dans mon village refuge, c'est le granit qui est roi.

     

     

     

    Le Livradois possède de très nombreux petits hameaux, situés souvent au bout de toutes petites routes, la vie y est tranquille... et parfois pas si loin des centres urbains. 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Beaucoup d'anciennes fermes sont transformées en résidences secondaires... Bien que le phénomène soit moins accentué qu'en Haute-Provence. Les villages pas trop loin de l'agglomération clermontoise ont même vu leur population augmenter depuis une vingtaine d'années, redonnant un second souffle aux écoles.

    Un cadre de vie encore très préservé sans être non plus dans un désert...

     

     

    Qui sait si ce puit n'était pas magique... ?

     

     

    Les rochers de granit sont très nombreux dans les prés et dans les bois... Je les affectionne beaucoup.

    Fini pour l'Auvergne pour le moment, jusqu'à l'été prochain.

     

     


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    Lupercales

     

    Effeuiller  la passifore 

    Pour savoir si tu m'aimes encore 

    Savourer la sève de mandragore 

    Goûter la douceur de ton corps 

    Tu m'invites à ces lupercales 

    A un mythique et dionysiaque bal 

    Où les créatures de légende s'emballent 

    Au son des tambours et des cymbales 

    Mon prince du monde parallèle 

    De sa forêt profonde m'appelle 

    Et sa voix douce m'ensorcelle 

    Je succombe à ses suaves appels ...

     

     

    La forêt est loin dorénavant 

    Et mes rêves sertis de diamant 

    Accusent le poids des ans...

     

    Les arbres de ma sylve aimée 

    Abattus par la raison obstinée....

     

    Lupercales

    Les lupercales étaient des festivités païennes, célébrées dans le monde romain vers le 15 février pour marquer la fin de la mauvaise saison, on considère ces lupercales comme l'ancêtre de notre Saint-Valentin.

     

    Petit poème également inspiré par cette chanson d'un groupe "folk païen" allemand Faun

     


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  •  - Qu'est-ce que ça veut dire aimer ?

     - Je l'ai lu dans un livre, dit Laure.

     

    Laure du bout du monde

    Les collines du "vrai" Eourres (juillet 2011)

     

     

     

    "On ne peut pas inventer Eourres. Eourres, c'est la fin du monde ou en tout cas son extrême bord.

       A Eourres, le surplombant, s'élèvent deux collines, parfaites pyramides, mais trois fois plus hautes que celles d'Egypte, abruptes sur tous leurs dièdres, fourrées d'yeuses moutonnant serrées comme la laine tondue. Elles sont vierges des pas de l'homme. Sauf les sangliers, âme qui vive ne les gravit jamais. qu'irait-on y faire ? Parfois, l'été, entre dix heures et midi, la pointe de ces pyramides obombre le soleil tout entier, alors il fait froid soudain et les vieilles se remisent.

       Quelques colline de moindre importance cernent l'horizon, oblongues ou dressées à pic comme poils de chat en colère, pareillement vertes d'yeuses pressées et dont les vagues figées soulignent le ciel.

       Ces collines sont labourées de grandes balafres livides portées comme des coups de griffe par quelque ennemi vindicatif. Elles sont stériles de haut en bas, sans un arbre, sans une herbe, noires quand la pluie s'en mêle. Ce sont les roubines. Parfois, le sommet fragile d'une de ces roubines supporte une table calcaire qui s'est fichée horizontale, au hasard de la pente. Autour d'elle, dans la masse friable, le travail de la pluie et du vent commence à esquisser la statue d'une de ces demoiselles coiffées qui sont nos ornements.

       voici Eourres au milieu de ce chaos. Il ne faut pas se leurrer : tout ça est abrupt, sans molesse, construit pour se garantir contre l'homme." Pierre Magnan (1922-2012)

     

     

    Laure du bout du monde

     

     

     

      Ainsi commence le roman de Pierre Magnan "Laure du bout du monde", publié en 2006... Dans un village de Haute Provence dans les années d'après guerre, loin de tout, Laure, née minuscule, donnée pour morte après sa naissance et rejetée par sa mère, se bat pour grandir et découvrir le monde.Opposant plus de la gentillesse et de la sagesse face à des adultes plus victimes d'une vie trop dure et frustrante que méchants, c'est avant tout son intelligence et une immense envie de vivre qui l'aide à s'en sortir... Sans oublier les discrets appuis de Séraphin, son ange gardien, à l'amour désintéressé....

     

      Plus poétique et porteur d'espoir que d'autres romans de Magnan (notamment ses polars), ce roman m'a aussi ramené mentalement à Eourres, un village qui existe vraiment. Situé dans les Hautes-Alpes mais à quelques encablures des Alpes-de-Haute-Provence et de la Drôme, ce village s'est repeuplé de néo ruraux à partir des années 70 après avoir failli tomber complétement en ruine.

    Voir un article que j'ai fait sur ce lieu splendide ici.

     

     

    Laure du bout du monde

    Le village d'Eourres

     

     


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  • Amoureuse du soleil

    Nature qui s'éveille

    Sans tapage, ce chant étrange,

    Le pépiement de la mésange

    Annoncement du réveil féérique

    D'un petit monde fantastique.

     

    Proposition de poésie pour les textoésies de suzâme pour le thème "un air de printemps". Un thème qui se marie merveilleusement avec ces quelques photos que j'ai prise en Auvergne fin avril.

    (cliquez sur les images pour les agrandir)

     

     Petit pêcher en fleur

     

     Un des nombreux étangs de la région Livradois-Forez où se trouve la commune où je réside en vacances

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un arbre creux, j'ai vérifié s'il n y avait pas un troll... 

     

     Bien ancré sur son rocher...

     

    Lierre terrestre (merci à Kasimir pour le nom) 

     

    Primevères 

     

     

     Pensée....

     

    Et le spectacle étonnant d'un arbre déraciné, que de milliers de fourmis entreprennent de dévorer.

     

    C'est étonnant et réjouissant tout ce que l'on peut rencontrer parfois en ne faisant que quelques pas...


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  • Génial le petit séjour en Auvergne... Et très tranquille. Mais il fallait bien quelque chose pour pimenter le séjour et ce quelque chose, ce coup-ci, c'était la météo.

    En effet, un temps de "fada" s'est invité cette semaine dernière. Après un week-end frais et pluvieux, le temps s'est arrangé avec plusieurs jours de soleil d'affilé, de quoi faire de belles photos. Rien de plus beau qu'un paysage bien vert avec un ciel bleu azur....

    Plutôt frais au début, le beau temps a culminé jeudi avec une chaleur estivale.... De quoi donner envie de se dorer au soleil...

    Mon choix s'est porté sur une petite montagne culminant à 1004 mètres dans un lieu désert avec une vue magnifique (Puy d'Olloix

     

     

    Il faisait 21° à cet endroit, très largement suffisant pour moi surtout en plein soleil... Dans l'après-midi, dans les vallées, la température est montée jusqu'à 26°.

    La végétation de ce puy ressemble étrangement à celle de la montagne provençale avec des genévriers et de l'herbe rase alors qu'à quelques encablures de là, s'étalent des grasses prairies verts émeraude. 

     

     

    Le soleil était tellement généreux que j'ai du assez vite renoncer à ma séance de bronzing... Je précise que je ne suis pas du tout une adepte du bronzage en plein été, par contre j'aime bien lézarder au soleil au printemps car cela fait du bien après une longue période hivernale. De plus, le soleil d'avril est normalement caressant.

    Mais ce jour-là, on se serait cru en plein été.

    Deux jours après, changement de décor....!

     

     

     

    Le thermomètre a entrepris un grand plongeon entre jeudi et samedi laissant place à la neige, mais oui ! dès samedi.

    A l'altitude moyenne où j'étais (600 mètres), c'est rarissime en cette saison... Plus d'un mois après l'équinoxe de printemps....

    Cette farce de la nature a retardé notre retour chez nous d'une journée car pour regagner le sud-est car la radio parlait de conditions très difficiles dans les hauteurs de la Haute-Loire et de l'Ardèche que nous traversons pour rentrer à la maison.

     

    Finalement, le dimanche, les routes étaient bien sèches mais le paysage nous faisait plutôt penser que nous étions en fait pendant la période des fêtes de Noël...

     

    Météo loufoque

    Sur le haut plateau des environs de Costaros (Haute-Loire)

     

    Et au col de la Chavade qui domine la vallée de l'Ardèche, il ne faisait que -1° ! Heureusement, nous étions bien au chaud dans la voiture. Et c'est un temps frais et pluvieux que nous avons retrouvé en Provence.

    Un printemps complétement "fada" en somme !

     

    Heureusement, aujourd'hui c'est la fête celtique de Beltaine qui marque le début de l'été. Alors, j'espère que les dieux vont nous installer le beau temps ce coup-ci !

     

     

     

     

     

     

     


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